Formation :
Si possible master en lien avec la gestion de projets humanitaires
Expériences et compétences techniques :
Plus de 5 ans dans le secteur humanitaire, 0-2 ans sur poste équivalent
- Bonne connaissance des bailleurs et de leur mode de fonctionnement, en particulier DG ECHO, CCDS, UNICEF, FH, AFD, BHA, etc.
- Capacités d’anticipation et de prise de décision ;
- Qualités managériales, et en particulier compétences en gestion d’équipes et soutien technique à distance ;
- Goût pour le travail en équipe et attrait pour le renforcement des capacités des personnes ;
- Compétences en matière d’organisation et de priorisation, et capacité à gérer plusieurs choses en même temps ;
- Grosse capacité de travail et résistance au stress ;
- Disponibilité, flexibilité, autonomie ;
- Fortes capacités d’adaptation et capacité à travailler dans un set up RH réduit
- Connaissances des thématiques et des outils spécifiques SI (OFU notamment) fortement appréciées ;
- Habitué(e) à travailler dans un environnement instable sur le plan politique et sécuritaire.
- Au moins une expérience probante en tant que coordinateur programme en ONG. Une expérience Grants avérée.
- Expérience de la gestion et du suivi budgétaire
- Expérience préalable en management d’équipes
- Expérience préalable de l'optimisation des moyens opérationnels et financiers pour la mise en œuvre de projets appréciée
- Au moins une expérience de mission avec contexte sécuritaire difficile
Langues :
Français, anglais un atout
Un poste salarié : Selon l'expérience, à partir de EUR 2860 bruts par mois (2600 salaire de base + 10% d'indemnité de congé annuel versée mensuellement) et un Per Diem mensuel de FCFA 480 1600
SI couvre également les frais de logement et les frais de déplacement entre le pays d'origine de l'expatrié et le lieu d'affectation.
Breaks : Pendant la mission, un système d'alternance entre travail et congés est mis en place à raison de 7 jours ouvrables tous les trois mois (avec USD 850 alloués par Solidarités International). A ces périodes de pause, s'ajoute un jour de repos supplémentaire par mois travaillé.
Couverture sociale et médicale : Les expatriés bénéficient d'une assurance qui rembourse tous les frais de santé (y compris les frais médicaux et chirurgicaux, les soins dentaires et ophtalmologiques, le rapatriement) et d'un système de prévoyance incluant les risques de guerre. Les frais de vaccination et de traitement antipaludéen indispensables sont remboursés.
CONDITIONS DE VIE :
Bangui est une ville de taille moyenne, très verte, et d’assez faible densité. La ville est bordée au sud par la rivière Oubangui, sur les berges de laquelle on trouve bars, terrasses et équipements sportifs : piscine, terrains de tennis et de squash, une salle de musculation… D'autres lieux sportifs (salle de sport, stade, piscine) et de détente (restaurants, bars, discothèques) sont accessibles dans la ville. Il est possible de trouver beaucoup de produits étrangers dans les grands supermarchés de Bangui, mais à un prix élevé. On trouve de nombreux restaurants (cuisine française, libanaise, chinoise, indienne et bien sûr africaine) dans lesquels il est permis de se rendre la journée et le soir. Certains restaurants livrent également à domicile. Le nombre important d’ONG basées à Bangui facilite la vie sociale.
En règle générale, c’est une ville assez calme, même s’il faut garder à l’esprit la fragilité générale du contexte politique ce ntrafricain et l’éventualité d’une dégradation de la situation sécuritaire même à Bangui. Il n’est pas rare que les mesures de sécurité doivent être adaptées en fonction du contexte local et les opérations de contrôle y sont fréquentes de la part des forces de sécurité intérieure.
SI dispose bureau-guest à Bangui. L’accès à Internet est correct : le bureau-guest dispose d’un Vsat. L’électricité de la ville est régulièrement coupée, mais SI dispose d'un générateur qui permet d’avoir du courant en permanence. Les internationaux ont accès au centre médico-social de l’ambassade de France et d'autres centres médicaux présents à Bangui, et des tests médicaux relativement poussés peuvent être réalisés à l’institut Pasteur de Bangui. Ces deux institutions sont capables de traiter efficacement la majorité des problèmes de santé. Nonobstant, la Centrafrique est un pays fortement touché par le paludisme et les maladies hydriques et il appartient à tous de prendre les précautions qui s’imposent.